L'homme perdu par Céka |
Juste après la tombée
du jour,
Au fond des jardins
publics,
Loin des rondes des
flics,
Assidûment, ils sont
de retour.
Quand tous les chats
sont gris,
Ils arrivent tous,
impatients
Donner à leur vie du
piment,
Et vivre de l'amour,
l'interdit.
du net |
Le cœur grisé, le
corps excité,
Le regard fuyant ou
perçant,
Le sexe déjà dur et
palpitant,
Pour trouver de
viriles voluptés.
Un large sourire pour un sourire,
Des épaules, on ose s'effleurer,
Des mains, on incite à l'intimité,
Tout çà, parfois sans rien se dire.
Rodrigo Falco |
Au contact, les
chairs séduisent
Les sens déjà plus
qu'exacerbés,
Se libèrent, pour
s'enflammer,
Des goûts de l'autre
s'instruisent.
La main soupèse la
marchandise,
Découvre de l'objet
du désir,
Les sources probables
de plaisir
Qui aiguisent leur
gourmandise.
du net |
Les bouches avides
s'explorent,
Se soudent pour un
long baiser.
Sous les chemises
débraillées,
Les cœurs esseulés
implorent.
Miguel Anselmo |
Autour de ces amants
d'un soir,
D'autres ombres
rodent, agités
Par leur persistant
désir inapaisé,
Virevoltent avec
quelques espoirs.
Le clair de lune
caresse les corps
Dénudés offert à leur
convoitise.
Leur juvénile beauté
les hypnotise,
En experts, leurs
ébats, ils explorent.
Indécents, les amants
se déchaînent,
Laissent s'exprimer
leur appétence,
Leurs viriles et violentes exigences,
Jusqu'au rédempteur déchirement.
La chair libérée, les
corps contentés,
Les cœurs l'un à
l'autre s'ouvrent,
Les âmes amoureuses
se découvrent,
Dans la nuit avancée,
un amour est né.
Les amants, la main
dans la main,
S'évanouissent dans
l'obscurité,
Enveloppés d'un long
manteau étoilé,
Empreints d'un bonheur souverain.
George Quaintance |
Christian Bailly
Tous droits réservés
24/08/2012
bravo Christian!
RépondreSupprimertu peux bien utiliser aussi les images très romantiques de mon blog, si tu le veux!
Merci mon ami pour ton passage et ton aimable proposition
SupprimerBonne journée à toi