Dans le cadre de l'exposition "Plume et Pinceaux"
Avec les pinceaux d'Arièle Louise-Alexandrine
et la plume de Christian Bailly
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Sur la plage,
lentement la nuit tombe sans bruit,
Laissant la voix aux
vagues lourdes qui s'échoient.
Le sable fin, encore
tiède, nous propose son lit
Se fait, rien que
pour nous, aussi doux que la soie.
Le ciel coud, sur sa
toile obscure, un million d'étoiles.
Un rayon de lune,
discret, tamise notre chambrée.
À tant de volupté
ambiante, nos sens se dévoilent,
Pour laisser
s'exprimer, nos corps déjà émoustillés.
Bientôt nos oripeaux,
désordonnés, jonchent le sol,
Divulguent de nos
envies latentes, l'état irréfutable.
Un long baiser scelle
nos chairs qui s'affolent,
N'y tenant plus, nos
corps s'allongent et s'attablent.
L'un à l'autre, l'un
pour l'autre, ils se contentent,
Se bichonnent, se
redécouvrent sous d'autres cieux,
Frissonnent aux
nouvelles caresses qu'ils inventent
De l'éternité, ils
attendent, pour leur union, son aveu.
Bercer par le flux
régulier des vagues qui meurent,
Nos chairs enhardies
se laissent emporter en cadence,
Impatientes, espèrent
que la petite mort les effleure,
Les libère de leurs
pesants désirs, dans la jouissance.
Pour nous, le temps
suspend son souffle un instant,
Attend de voir de
notre contentement, la confirmation,
Jaillir notre voie
lactée, sur nos corps encore haletants,
Sous la voûte
étoilée, notre plaisir en constellation.
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29/08/2012
29/08/2012
Après la lecture du poème, la peinture me parle beaucoup plus.
RépondreSupprimerC'est fait pour çà mon Kalinours !!! sourire
SupprimerJaillir notre voie lactée, sur nos corps encore haletants,
RépondreSupprimerSous la voûte étoilée, notre plaisir en constellation.
Suis-je malicieux si je pense au lait masculin sur le corps, après l'extrême plaisir?
Oui tu es malicieux mon ami ! Très malicieux même !!!
SupprimerMais c'est bien çà !!! Sourire
Gros bisous