vendredi 5 février 2016

Vagabondage




Il n'y a pas plus bleu que le bleu des cieux du midi
Pour oublier le gris de l'hier, les samedis sous la pluie.
Il n'y a pas plus lumineux que tous ces jours heureux
À rêver de lointaines partances devant la grande bleue.


Il n'y pas d'endroit plus sensuel pour sentir les ailes
Du soleil se poser sur mon corps apaisé qui sommeille.
Il n'y pas de couche plus charnelle que son sable chaud
Qui attend que je vienne le rejoindre, y trouver le repos.


J'entends siffler la brise marine qui caresse mon corps.
Elle me dit tout bas de m'abandonner bien plus encore,
Au bonheur de ne rien faire, au seul bonheur d'écouter
Passer lentement le temps sur moi, et là, de tout oublier.


Tout oublier du monde, sa grisaille, le travail, sa pagaille.
Se laisser courtiser par le bonheur simple et faire ripaille
De la douceur de vivre, savourer les fruits de l'oisiveté,
Faire de la fainéantise une gourmandise, ne pas y résister.


Ainsi préparé, je peux m'adonner volontiers à ma passion,
M'enliser dans ce beau péché mignon, en faire ma vocation.
Ne penser plus qu'à toi, vagabonder vers toi et me dire
Simplement, le bonheur que j'ai de t'aimer… Et te l'écrire

Je t'aime… Je t'aime… Je t'aime…




Photos personnelles

Christian Bailly

Tous droits réservés

26/02/2016


6 commentaires:

  1. Bonjour Christian
    j'ai bien aimé ce texte
    avec de bien belles photos
    et ton bandeau aussi

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    1. Merci beaucoup Lucienne pour tous tes compliments qui me touchent beaucoup
      Photos souvenirs de vacances... Quant au bandeau une image pour illustrer mon bonheur d'assumer enfin ce que je suis... Mon âme, mon cœur et mon corps tous enfin en adéquation pour assumer...
      Merci pour ton cœur généreux Lucienne...
      Bisous
      Avec mes plus belles amitiés

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  2. BB est l'inépuisable source de .. tes mots !

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    1. Très certainement mon Bisouillon... Mes pensées vagabondent sans ces vers lui, comme une obsession qui dure et qui dure et que les mots n'exorcisent même pas... Je suis un vieux fou qui assume pourtant ce délire trop heureux de vivre cet instant de grâce tant de fois espéré, mais auquel je ne croyais plus. Je suis un vieux fou follement amoureux qui vit l'automne sa vie comme un printemps...
      Merci bel ami
      Bisous à vous deux..

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  3. magnifique le dialogue mots - images!

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    1. Je te remercie pour ton commentaire bel ami !
      A bientôt !

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