Toutes les œuvres qui illustre cette page sont de Eric Massart. Eric est un artiste peintre autodidacte, gay et français, dont j'aime l'audace et le style à la fois provoquant et sensuel.
Du 100% gay assumé en couleurs et avec impudeur.
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M'envahit, me donne sa fièvre.
Tes caresses papillonnent, passent,
Inlassablement repassent,
Sur ma croupe de salope.
Tes hardiesses viriles me dopent.
Tes mains se plaquent
Sur ma chair, puis me claquent.
Je suis là comme une jument
En chaleur, j'attends, impatient.
Les bienfaits de son aiguillon,
De sa saillie, les douleurs,
Son supplice rédempteur.
Sur le velours de ma rose épanouie,
Je sens frémir ton envie.
De ton gland qui m'effleure,
Sa souveraine douceur.
De désir, il se pâme,
Demande ton sacrement,
De ton dard, l'empressement.
Ton gland mouille mon cul déjà luisant,
D'envie, il bave copieusement
Le long de ma raie qu'il plébiscite.
Fébrile, il se frotte, il s'excite.
De ta virile prestance,
La soie de tes couilles,
Ces fripouilles en vadrouille.
Ton sexe bandé revient à la charge,
Plus long, plus large.
Il se présent à ma porte,
Mes soupirs le confortent.
M'arrache un cri de stupeur.
Tes mains pelotent ma croupe,
Je suis sous ta coupe.
Tu attends que je quémande la suite,
J'apprécie ta conduite.
Nous ne faisons plus qu'un,
Dans ce plaisir en commun.
Tu me gratifies de douceurs, de baisers,
Pour te faire oublier.
Je te sens grandir en moi,
T'affermir, t'embellir.
La souffrance fait place à l'exaltation,
Tu reprends ta mission.
Lentement, tu me travailles,
Profondément, tu me fouailles.
Je t'encourage.
Tu vas, tu viens,
Je quémande.
Tu vas, tu viens,
Je te commande.
Tu vas, tu viens,
Je t'ordonne.
Et bientôt du trot,
Te voilà au galop.
En moi, sur moi, tu t'installes,
Tu t'emballes,
Chevauchée infernale !
Je sens ta fougue d'étalon,
Au fond de moi, ton pilon,
Tu plantes tes jalons.
Expertes en la matière,
S'acharnent sur mes arrières.
Mon ventre brûle de tes ardeurs
La douleur cède au bonheur
Tu poursuis ton labeur
En moi, je te veux plus profond,
Dans mes bas-fonds.
Je bénis cet affront.
Je te sens buter
Au tréfonds de mon intimité.
Tes couilles battent la mesure
Sur ma couture.
Oh ! Quelle charmante torture !
Le plaisir monte de mes entrailles,
Je gémis, je déraille,
Je savoure nos épousailles.
Quel doux châtiment !
Je sens venir le dénouement.
À nos corps, tout à leur cavalcade,
Bientôt l'estocade,
Dans ta dernière ruade.
Tu me chevauches comme un étalon,
Tu baises comme un Apollon,
Je m'offre comme un giton !
De jouissance abonde.
De ton amour, tu me fécondes.
Tout ton corps se bande, transporté
Par la jouissance, cloué
Dans mes tripes suppliciées.
Pour bien mieux te recevoir,
J'ouvre mon défouloir
À la fonte de ton heurtoir.
Dans un dernier sursaut, tu te cabres,
Pour un dernier coup de sabre
Sans palabres.
Ta lave cuisante envahit mon corps,
Nos corps hurlent à la petite mort,
La petite mort terrasse nos corps.
Christian Bailly
Tous droits réservés
05/02/2016
Je suis outré de m'être laissé aller .. j'ai bandé et me suis abandonné à tes mots.
RépondreSupprimerC'est ma plus belle récompense mon Bisouillon ! hahaha !
SupprimerBelle soirée à vous deux, chaude et câline...
Bisous à vous deux !
J'aime les couleurs!
RépondreSupprimerMerci pour Eric ! Un artiste peintre français qui mérite d'être découvert.
SupprimerBonne journée à toi.