samedi 6 février 2016

Chevauchée fantastique




Toutes les œuvres qui illustre cette page sont de Eric Massart. Eric est un artiste peintre autodidacte, gay et français, dont j'aime l'audace et le style à la fois provoquant et sensuel. 
Du 100% gay assumé en couleurs et avec impudeur. 
http://massart.livegalerie.com/presentation.php

























Ta bouche saisit mes lèvres,
M'envahit, me donne sa fièvre.
Tes caresses papillonnent, passent,
Inlassablement repassent,
Sur ma croupe de salope.
Tes hardiesses viriles me dopent.
Tes mains se plaquent 
Sur ma chair, puis me claquent.
Je suis là comme une jument
En chaleur, j'attends, impatient.








J'attends de mon talentueux étalon,
Les bienfaits de son aiguillon,
De sa saillie, les douleurs, 
Son supplice rédempteur.

Sur le velours de ma rose épanouie,
Je sens frémir ton envie.
De ton gland qui m'effleure,
Sa souveraine douceur.










Mon cul empressé déjà s'enflamme, 
De désir, il se pâme,
Demande ton sacrement,
De ton dard, l'empressement. 

Ton gland mouille mon cul déjà luisant, 
D'envie, il bave copieusement 
Le long de ma raie qu'il plébiscite.
Fébrile, il se frotte, il s'excite. 








Je sens sur mon trou offert, ma béance, 
De ta virile prestance,
La soie de tes couilles, 
Ces fripouilles en vadrouille.

Ton sexe bandé revient à la charge,
Plus long, plus large. 
Il se présent à ma porte,
Mes soupirs le confortent.











Bravement, il me force tout en douceur,
M'arrache un cri de stupeur.
Tes mains pelotent ma croupe, 
Je suis sous ta coupe.

Tu attends que je quémande la suite,
J'apprécie ta conduite.
Nous ne faisons plus qu'un,
Dans ce plaisir en commun.










Tu me gratifies de douceurs, de baisers, 
Pour te faire oublier.
Je te sens grandir en moi,
T'affermir, t'embellir.

La souffrance fait place à l'exaltation,
Tu reprends ta mission.
Lentement, tu me travailles,
Profondément, tu me fouailles.











Tu vas, tu viens, 
Je t'encourage.
Tu vas, tu viens, 
Je quémande. 
Tu vas, tu viens,
Je te commande.
Tu vas, tu viens, 
Je t'ordonne.










Du pas, tu passes au trot,
Et bientôt du trot, 
Te voilà au galop.

En moi, sur moi, tu t'installes,
Tu t'emballes,
Chevauchée infernale !

Je sens ta fougue d'étalon,
Au fond de moi, ton pilon,
Tu plantes tes jalons.









Tes mains avides de chair,
Expertes en la matière,
S'acharnent sur mes arrières.

Mon ventre brûle de tes ardeurs
La douleur cède au bonheur
Tu poursuis ton labeur

En moi, je te veux plus profond,
Dans mes bas-fonds.
Je bénis cet affront.









Tu t'acharnes pour me contenter.
Je te sens buter 
Au tréfonds de mon intimité.

Tes couilles battent la mesure
Sur ma couture.
Oh ! Quelle charmante torture !

Le plaisir monte de mes entrailles, 
Je gémis, je déraille,
Je savoure nos épousailles.







Tu vas, tu viens comme un dément.
Quel doux châtiment !
Je sens venir le dénouement.

À nos corps, tout à leur cavalcade,
Bientôt l'estocade,
Dans ta dernière ruade.

Tu me chevauches comme un étalon,
Tu baises comme un Apollon,
Je m'offre comme un giton !










Des abysses de ma chair, une onde
De jouissance abonde.
De ton amour, tu me fécondes.

Tout ton corps se bande, transporté
Par la jouissance, cloué
Dans mes tripes suppliciées.

Pour bien mieux te recevoir, 
J'ouvre mon défouloir
À la fonte de ton heurtoir.

Dans un dernier sursaut, tu te cabres,
Pour un dernier coup de sabre
Sans palabres.




Ta lave cuisante envahit mon corps,
Nos corps hurlent à la petite mort,
La petite mort terrasse nos corps.




Christian Bailly

Tous droits réservés

05/02/2016

4 commentaires:

  1. Je suis outré de m'être laissé aller .. j'ai bandé et me suis abandonné à tes mots.

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    1. C'est ma plus belle récompense mon Bisouillon ! hahaha !
      Belle soirée à vous deux, chaude et câline...
      Bisous à vous deux !

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  2. Réponses
    1. Merci pour Eric ! Un artiste peintre français qui mérite d'être découvert.
      Bonne journée à toi.

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