Sur le trait de côte sauvage, nos pas nous guident au loin,
Loin de la foule regroupée sur la plage surveillée avec soins.
La mer s'étire sur le sable qu'elle laisse ferme et mouillée.
Nous nous sentons envahis par un sentiment de liberté.
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du net |
Sur nos corps nus, les caresses du vent nous donnent des ailes.
Entre les nuages, des rayons de soleil sur nous ruissellent.
Nous nous posons au milieu de nul part, sur le sable chaud,
Face à cette immensité rugissante qui s'offre à nous en cadeau.
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du net |
Nous ne résistons pas à son appel et lui offrons nos corps soulagés
De tout le poids des contraintes pudibondes de notre société.
De belles vagues nous ondoient comme des nouveaux nés.
Ce bain de jouvence nous fait retrouver notre jeunesse oubliée.
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du net |
Dans l'onde tumultueuse, nous retrouvons toute notre vigueur,
Mais sa fraîcheur ne circonscrit en rien nos viriles ardeurs.
Le vent coquin nous inspire des désirs impurs et luxurieux.
Les vagues caressantes nous suggèrent des appétits licencieux.
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Tom Jones |
Tu m'enlaces, ta main audacieuse s'égare déjà entre mes fesses.
Tes doigts, dans mes profondeurs entrouvertes, se pressent.
Nous revenons sur le rivage où nous chahutent les flots insolents,
Puis sur le sable sec, nous nous roulons comme des adolescents.
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Nate DeRidder |
Je fige pour le futur ton corps habillé de particules élémentaires
Venues de la nuit des temps pour se poser sur ton joli derrière,
Sur tes seins, sur ton ventre, ton pubis, tes couilles et ta queue.
Je régale mon appareil photo, et toi, tu te prêtes à mon jeu.
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du net |
Puis nous retournons dans les flots turbulents pour nous rincer.
J'ai encore en tête mon désir de toi, je ne peux y renoncer.
Sur le bord, en appétit, je me régale volontiers de ton cul salé,
Mais les vagues, elles, n'ont de cesse de venir m'en empêcher.
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Tom Jones |
Résignés, nous retournons sur notre serviette, nous poser.
Tu t'étends sur le ventre, si bien qu'à tes fesses, je ne peux résister.
Gourmand comme je suis, je reprends illico où j'en suis resté.
Je me régale de ce que tu m'offres à discrétion, ta friandise iodée
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Ivan Bubentcov |
Puis je m'étends sur le dos et tu viens te poser au-dessus de moi,
Pour que je continue, sans tarder, ce que j'ai si bien commencé.
Tu te branles, je me branle, nous sommes l'un de l'autre excités,
Tandis que je sens la caresse du vent sur mes couilles agitées.
Bien sûr, tous ces débordements suffisent, pour arriver à nos fins
Ils font largement l'affaire pour calmer, l'un de l'autre, nos faims.
Alors que ma queue, toute fébrile, répand son plaisir opalescent,
La tienne, tout aussi vive, se vide dans ma bouche copieusement.
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Tom Jones |
Aspergés par nos épanchements, nous allons tous deux nous rincer.
Soulagés de nos désirs opiniâtres, nous nous sentons tout légers.
Tout à nos petites affaires, nous avons oublié le temps qui passe.
Sur le retour, nous laissons sur le sable nos pas que la mer efface.
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du net |
Texte : Christian Bailly
Tous droits réservés
22/07/2025