vendredi 26 septembre 2025

Mon homme

 





Mon homme !



Sur mon chemin de vie,

Après tout ce temps à attendre,

À en rêver sans oser espérer,

À espérer sans oser en rêver,

Je devais bien finir par rencontrer, un jour, un homme.

Mon homme !



Un homme dont je ne pouvais que tomber amoureux,

À en perdre la tête, et pour qui affronter ma réalité.

Un homme à qui faire une promesse devant les hommes,

Pour la vie, envers et contre tout, pour le pire et le meilleur.

Un homme à qui offrir aveuglément mon âme et plus encore.

Un homme avec qui partager mes folies et mes délires.

Cet homme, ce ne pouvait être que toi.

Mon homme !



Avec qui d'autre pourrais-je être aussi heureux,

Alors que j'ai parcouru plus de la moitié de mon destin,

Pour arriver jusqu'à toi et embrasser ta destinée ?



Mon Amour !

Je ne vois aucun autre homme avec qui je puisse être aussi bien.

Je ne vois aucun autre creux d'épaule où poser ma tête que le tien.

Je ne vois pas d'autres bras où me sentir plus rassuré que les tiens.

Je ne vois aucun cœur aussi doux et aimant à qui offrir le mien,



Je ne vois aucun corps avec qui être autant en communion.

La seule main à qui je veux donner la mienne, c'est la tienne.

Pour le reste de mes jours et pour le reste de mes nuits à vivre,

Puisque je t'aime...

Puisque tu es l'homme de ma vie !





Texte et Illustrations: Christian Bailly

Tous droits réservés

28/08/2025

mercredi 24 septembre 2025

L'automne caresse nos regards

 

L'automne caresse nos regards...




La forêt se pare de sa robe chatoyante,

Aux couleurs ardentes et flamboyantes

En attendant son manteau d'hermine, 

Pour passer l'hiver qui déjà chemine.


Vue sur l'Yonne et  Joigny,
depuis le vignoble de la Côte St Jacques
01/11/2015

L'aube se fait tardive et plus brumeuse,

La terre libère ses chimères vaporeuses,

Et attendant les promesses printanières.

Chacun s’applique à préparer sa tanière.


Vue sur Joigny,
depuis la Côte St Jacques
01/11/2015

Le jour écourte  son temps de labeur,

Et ralenti sa course d'heure en heure.

Feuille à feuille, le sablier décompte le temps,

Il nous prépare à vivre l'hiver patiemment.


Soleil couchant sur les fils de la vierge,
dans les vignes de la Côte St Jacques
01/11/2015

Le crépuscule se hâte de tomber,

Sur nos épaules frileuses et fatiguées

Par la frénésie de l'été, et ses ardeurs.

Chacun remet les pendules à l'heure.

Vue sur Joigny,
depuis le vignoble de la Côte St Jacques
01/11/2015


L'automne est bien là, à frissonner,

Le couchant réchauffe nos cœurs chagrinés.

Il couvre la campagne de braise et de feux,

En attendant l’avènement des jours frileux



Coucher du soleil derrière St Julien du Sault.
Vue depuis la Côte St Jacques
01/11/2015



Texte et photos Christian Bailly 

Tous droits réservés

03/10/2019

Cette nuit

 


Cette nuit, sur ton oreiller, j'ai retrouvé ton odeur,

Mais de ton corps amoureux, il me manquait la saveur.

Je l'ai retrouvé dans les rêves que tu avais déposés

Après nos ardentes étreintes et nos plaisirs partagés.





Sur ton oreiller, j'ai déposé les larmes de l'absence,

Pour qu'elles éteignent l'insubordination de mes sens.

Mais notre couche exhalait les effluves de nos ébats.

Elle tenait mes désirs en haleine et mon esprit en éveil.



Finalement,



Je me suis laissé envahir par une torpeur voluptueuse,

Où je revivais nos enlacements dans la nuit silencieuse,

Et chaque fait d'armes de nos corps soucieux de plaire.




Alors, enveloppé de cette atmosphère de sensualité,

Le sommeil s'est invité sans appel, pour m'emporter

Vers mes rêves, là où je savais que tu m'attendais.




Texte et photos: Christian Bailly

Tous droits réservés

21/09/2025

lundi 22 septembre 2025

Bretelles

 


Que les bretelles tombent,

Que le désir se libère,

Pour qu'on lui succombe.

L'amour ne peut plus se taire...


Sais-tu, l'amour n'a pas d'âge !

À tout moment, il surgit,

Sans prévenir, sans ambages,

Sur nos lèvres fiévreuses, il fleurit.



La vie est bien trop courte,

Ne le laissons pas passer,

Pourquoi faudrait-il s'en priver ?



Profitons du jardin de nos désirs,

Cueillons les roses du plaisir,

Pour ensemble bien vieillir.




Christian Bailly
Tous droits réservés
17/08 2025

dimanche 21 septembre 2025

La pose


Du net 

 



Dans sa pose lascive...



Évocation d'un désir qui ne demande qu'à être assouvi,

Suggestion à peine voilée de partages charnels consentis.



Pose symbolique d'une attente qui ne dit pas son nom,

Promesse de ne pas se refuser, de ne pas dire, non !



Espoir enveloppé d'espérance de se voir dévoilé,

Offrande emballée de desseins à peine déguisés.



Invitation dissimulée, révélatrice de certaines aspirations.

Sous la cotonnade, s'impatiente son inclination.



À l'ombre de son âme soumise et de son corps docile,

Couvent les feux des amours sauvages et viriles…


Alors ?


Alors...

Ne faites pas attendre son plaisir,

Quand il s'offre ainsi à votre désir...





Tous droits réservés


16/09/2025

samedi 13 septembre 2025

Vieillesse ennemie

 https://youtu.be/bc7-KNNVi24


Torse (Rodin)

Ô vieillesse ennemie !

Que n'ai-je ressenti la douleur du temps,

Sur mes épaules appesanties,

Par le nombre des années,

Et la rudesse du labeur…


Victor Hugo et les Muses (Rodin)

 


Ô vieillesse ennemie !

Que n'ai-je pleuré devant le miroir matinal,

Sous le burin rageur des ans,

Ma jeunesse, ils ont taillé,

À coups de serpe cruels.


 Jean d'Aire Bourgeois de Calais(Rodin



Ô vieillesse ennemie !

Je sens mon corps s'abandonner à tes servitudes,

La vue m'a misérablement lâché,

L'ouïe a imperceptiblement démissionné,

L'appétit peu à peu m'a quitté,

L'odorat se fait insidieusement oublier.

 

Ô vieillesse ennemie !

Quant à mes désirs, mes faims, ils ont déserté

Mon corps avachi de désespoir.

N'en reste que des traces poétiques,

Quelque part au fond d'un tiroir, 

Ma mémoire flanche, abdique.


L'Éternelle Idole (Rodin)



Ô vieillesse ennemie !

Que restera-t-il à prendre à la faucheuse ?

Un corps dénué de son âme ?

Un cœur esseulé à bout de souffle ?

Une chair fanée, dépecée ?

Les restes d'une vie ?

Aux tard-venus, les os !


Dis-lui, toi, Ô vieillesse ennemie !

Dis-lui que je ne vaux vraiment pas le déplacement,

Le jeu n'en vaut pas la chandelle,

La veuve peut bien attendre…


Clôtho (Camille Claudel)



J'irais bien ainsi encore un bout de chemin,

Rien que pour sentir encore la vie en moi,

Rien que pour voir le jour, pâle, se lever,

Et la rose éclore dans mon jardin d'hiver.


Oui, rien que pour entendre l'enfant babiller,

Le merle chanter, la ville s'agiter sans moi,

Rien que pour sentir encore la Tramontane,

Ébouriffer le reste de ma chevelure argentée.


Balzac (Rodin)



Rien que pour profiter de la caresse du soleil,

Rien que pour vivre encore un peu…

Encore un peu…

Encore un peu…

Exister dans le cœur de ceux que j'ai aimés

Encore un instant…

Une heure, une minute, une seconde,

Le temps qu'ils me disent un dernier, je t'aime…

Que je leur dise un dernier, je vous aime…


Nous sommes si peu de chose,

Le temps nous emporte là où il sait.

Languissons-nous de bien vivre le présent,

Cette aumône qu'il nous fait.

Repoussons le futur, il ne peut être que morose... 

Vivons !

Vivons !

Vivons comme si l'immortalité nous attendait…


L'age mûr - 2eme version (Camille Claudel)

Texte et photos : Christain  Bailly - Musée Rodin - Paris

Tous droits réservés

04/05/2023


lundi 8 septembre 2025

Désolé...

 

Ô Mon Amour

Désolé, si j'ai pris mon temps

Avant d'emprunter le chemin

Qui finirait par me mener jusqu'à toi,

De flâner sur la route

Sans savoir que tu m'étais promis,

De te chercher dans la foule

Alors que tu m'attendais, là, dans la forêt.


 

Frédéric Bazille


Mais…

Je suis ravi d'avoir pris le temps

Un soir venu, pour me placer,

En travers de ta route, dans le noir,

D'avoir été nu dans ta lumière,

De te voir si rapidement apprivoisé,

De voir tes désirs se ruer

Sur mon corps pressé d'être assailli.


Du net

 

Aussi…

Suis-je heureux d'avoir vu se précipiter

Nos désirs sous la canopée,

Notre bonheur ne pouvait plus attendre.

Je suis heureux d'avoir pris le temps

De tout te donner de moi,

Il était temps pour moi d'être aimé.

Je suis heureux de me rappeler

Cet instant merveilleux de bonheur

Comme si c'était arrivé hier.


Du net

 

Ô Mon Amour

Comme je suis heureux, aujourd'hui,

De continuer, sur ce chemin avec toi.

Je t'aime !



Du net

 

29/08/2025

Cosmos



Pour le plaisir de nos yeux...

Le cosmos vaporeux

Flirte avec le ciel bleu...






Corolle délicate et fragile,

Sa silhouette gracile

Sous la brise, oscille…





Il offre son cœur d'or

Aux papillons multicolores,

À tous les amis de la flore…





Sous son voile d'innocence,

Un soupçon d'insolence,

Pour cacher son indolence…





Dans le vent, il se laisse bercer,

Dès le printemps, et tout l'été,

Pour à l'automne, nous quitter,





Dans les brumes nébuleuses,

Sous le rayon d'une lune laiteuse,

Ou d'un jardinier, la faucheuse,





Avant que l'hiver n'impose

Son frimas qui ankylose,

De mon jardin, les roses…





















Texte et photos : Christian Bailly

Tous droits réservés

08/09/2025