lundi 8 septembre 2025

Désolé...

 

Ô Mon Amour

Désolé, si j'ai pris mon temps

Avant d'emprunter le chemin

Qui finirait par me mener jusqu'à toi,

De flâner sur la route

Sans savoir que tu m'étais promis,

De te chercher dans la foule

Alors que tu m'attendais, là, dans la forêt.


 

Frédéric Bazille


Mais…

Je suis ravi d'avoir pris le temps

Un soir venu, pour me placer,

En travers de ta route, dans le noir,

D'avoir été nu dans ta lumière,

De te voir si rapidement apprivoisé,

De voir tes désirs se ruer

Sur mon corps pressé d'être assailli.


Du net

 

Aussi…

Suis-je heureux d'avoir vu se précipiter

Nos désirs sous la canopée,

Notre bonheur ne pouvait plus attendre.

Je suis heureux d'avoir pris le temps

De tout te donner de moi,

Il était temps pour moi d'être aimé.

Je suis heureux de me rappeler

Cet instant merveilleux de bonheur

Comme si c'était arrivé hier.


Du net

 

Ô Mon Amour

Comme je suis heureux, aujourd'hui,

De continuer, sur ce chemin avec toi.

Je t'aime !



Du net

 

29/08/2025

Cosmos



Pour le plaisir de nos yeux...

Le cosmos vaporeux

Flirte avec le ciel bleu...






Corolle délicate et fragile,

Sa silhouette gracile

Sous la brise, oscille…





Il offre son cœur d'or

Aux papillons multicolores,

À tous les amis de la flore…





Sous son voile d'innocence,

Un soupçon d'insolence,

Pour cacher son indolence…





Dans le vent, il se laisse bercer,

Dès le printemps, et tout l'été,

Pour à l'automne, nous quitter,





Dans les brumes nébuleuses,

Sous le rayon d'une lune laiteuse,

Ou d'un jardinier, la faucheuse,





Avant que l'hiver n'impose

Son frimas qui ankylose,

De mon jardin, les roses…





















Texte et photos : Christian Bailly

Tous droits réservés

08/09/2025

samedi 6 septembre 2025

Pour ne pas oublier cet instant

  



Sur le trait de côte sauvage, nos pas nous guident au loin,

Loin de la foule regroupée sur la plage surveillée avec soins.

La mer s'étire sur le sable qu'elle laisse ferme et mouillée.

Nous nous sentons envahis par un sentiment de liberté.



du net




Sur nos corps nus, les caresses du vent nous donnent des ailes.

Entre les nuages, des rayons de soleil sur nous ruissellent.

Nous nous posons au milieu de nul part, sur le sable chaud,

Face à cette immensité rugissante qui s'offre à nous en cadeau.




du net




Nous ne résistons pas à son appel et lui offrons nos corps soulagés

De tout le poids des contraintes pudibondes de notre société.

De belles vagues nous ondoient comme des nouveaux nés.

Ce bain de jouvence nous fait retrouver notre jeunesse oubliée.



du net



Dans l'onde tumultueuse, nous retrouvons toute notre vigueur,

Mais sa fraîcheur ne circonscrit en rien nos viriles ardeurs.

Le vent coquin nous inspire des désirs impurs et luxurieux.

Les vagues caressantes nous suggèrent des appétits licencieux.



Tom Jones



Tu m'enlaces, ta main audacieuse s'égare déjà entre mes fesses.

Tes doigts, dans mes profondeurs entrouvertes, se pressent.

Nous revenons sur le rivage où nous chahutent les flots insolents,

Puis sur le sable sec, nous nous roulons comme des adolescents.




Nate DeRidder



Je fige pour le futur ton corps habillé de particules élémentaires

Venues de la nuit des temps pour se poser sur ton joli derrière,

Sur tes seins, sur ton ventre, ton pubis, tes couilles et ta queue.

Je régale mon appareil photo, et toi, tu te prêtes à mon jeu.



du net




Puis nous retournons dans les flots turbulents pour nous rincer.

J'ai encore en tête mon désir de toi, je ne peux y renoncer.

Sur le bord, en appétit, je me régale volontiers de ton cul salé,

Mais les vagues, elles, n'ont de cesse de venir m'en empêcher.



Tom Jones



Résignés, nous retournons sur notre serviette, nous poser.

Tu t'étends sur le ventre, si bien qu'à tes fesses, je ne peux résister.

Gourmand comme je suis, je reprends illico où j'en suis resté.

Je me régale de ce que tu m'offres à discrétion, ta friandise iodée


.

Ivan Bubentcov



Puis je m'étends sur le dos et tu viens te poser au-dessus de moi,

Pour que je continue, sans tarder, ce que j'ai si bien commencé.

Tu te branles, je me branle, nous sommes l'un de l'autre excités,

Tandis que je sens la caresse du vent sur mes couilles agitées.




Bien sûr, tous ces débordements suffisent, pour arriver à nos fins

Ils font largement l'affaire pour calmer, l'un de l'autre, nos faims.

Alors que ma queue, toute fébrile, répand son plaisir opalescent,

La tienne, tout aussi vive, se vide dans ma bouche copieusement.



Tom Jones




Aspergés par nos épanchements, nous allons tous deux nous rincer.

Soulagés de nos désirs opiniâtres, nous nous sentons tout légers.

Tout à nos petites affaires, nous avons oublié le temps qui passe.

Sur le retour, nous laissons sur le sable nos pas que la mer efface.




du net








Texte : Christian Bailly

Tous droits réservés

22/07/2025