vendredi 17 janvier 2025

Mon amour, j'ai laissé…


Du net

 

J'ai laissé mon cœur transi sur ton oreiller,

Pour parler à ton oreille et rassurer tes rêves.


Du net


À ma place, j'ai laissé les draps tout froissés,

Pour que tu te souviennes de nos plaisirs.

 

J'ai laissé mes ardeurs sur notre couche,

Pour que tu t'impatientes de mon retour.


Pat Kelley 

 

J'ai laissé mon esprit errer dans la maison,

Pour que tu oublies le silence de l'absence.


Pat Kelley 

 


J'ai laissé, chez nous, l’empreinte de mon âme,

À toi seul prédestinée pour la vie, à jamais.

 

Loin de toi, je ne suis qu’une ombre vagabonde,

Une âme en sursis, un cœur sans raison d’être.

 

Alors

Je t'ai laissé tout de moi, le temps de notre séparation,

Pour être sûr de revenir me blottir dans tes bras,

 

Et te dire, je t’aime !


Ryan Stephen


Christian Bailly

Tous droits réservés

13/01/2025

lundi 6 janvier 2025

À l'heure où l'aurore...

 


À l'heure où l'aurore

Brode de fil d'or,

De la tête aux pieds,

Les arbres décharnés,

Et tisse de fil d'argent,

La prairie sertie de brillants,

La campagne se réveille

Baignée d'un rayon de soleil.




Les bœufs, insensibles

À cette beauté tangible,

Paissent, paisiblement,

Cette rivière de diamants

Étalée sous leurs sabots.



Dans la haie, en lambeaux,

Des corbeaux croassent,

Entre eux, ils bavassent

Comme des vieilles,

Tout en scrutant le ciel.



Aux pieds, des chênes,

Se joue une autre scène.

Des rouges-gorges sautillent

De brindilles en brindilles,

Picorent, le sol encore gelé,

Avant, de plus loin, s'envoler.





À l'affût, un vieux matou,

Sorti de je ne sais où,

Est à l'affût, devant ce mets.

Il serait mieux, à fainéanter

Devant le feu de cheminée,

Vivement en train de crépiter.



Un épervier, d’un poteau,

Semble observer de haut,

De ce monde, les merveilles.

Il scrute une proie qui s'éveille.

Une tragédie va se jouer,

Si personne ne vient la déjouer.





Moi, j'observe ce paysage

Qui résiste aux outrages

Du temps tenace qui passe.

Déterminé, sa route, il trace.



Je me rappelle mon enfance,

Dont il me reste les souvenances

De cette paisible campagne.

À jamais, elle m'accompagne.





Texte et photos : Christian Bailly

Les Chabins - 18380 - Ivoy le Pré - (Cher)

Tous droits réservés

06/01/2024

samedi 4 janvier 2025

Quand…

 

Quand nos yeux confiants se plongent

Dans l'âme où n'existe pas le mensonge,

Quand nos mains décidées se referment

Virilement sur les muscles fermes,





Quand nos lèvres, en feu, effleurent

Notre peau vibrante comme une fleur,

Sous les vents violents du désir

Qui ne rêve que de s'épanouir,




Quand nos corps s'enchevêtrent,

Pour ne devenir qu'un seul être.

Se mouvant à la faveur de l'amour,





Alors nos corps s'embrassent,

Alors nos chairs s'embrasent,

Pour s'acheminer ensemble vers la petite mort...





Christian Bailly

Tous droits réservés 

03/01/2024