Libre cours - Aveux - Poèmes d'amour et de vie - A toi, Mon Ami… Parce que tu es Mon Ami, j'ai consenti à me dévoiler, à me mettre à nu. Le masque est tombé, j’ai baissé les armes, je t'ai ouvert le livre de ma vie écrit à coup de griffes, à l'encre de mes larmes… Dans Aveux, vous trouverez tout au long de ces poèmes libres, l'expression impudique de mes souffrances, de mes attentes, de mes bonheurs, de mes espoirs, de mes fantasmes,d'une passion qui s'épanouit en poésie. C. Bailly
mercredi 10 décembre 2025
Jour de retour
mardi 9 décembre 2025
Mirage
À peine nouveau-nés
Et nous voilà vieillissant,
À ce triste sort, condamnés,
À nous voir déjà, trépassant.
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| Georges de La Tour Le nouveau-né |
Arrache chaque seconde
À notre âme, à notre corps,
À notre vie pourtant si féconde.
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| Peter Paul Rubens - Saturne dévorant un de ses fils |
Il dévore nos entrailles,
Bien avant les vers.
Eux, ils finiront le travail.
Et ils nous rendront à la terre.
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| Le cimetière de Château-Guibert par A.C. Nauleau - |
De notre humble passage,
À vrai dire, il restera si peu.
Nous sommes un mirage,
Pour l'univers, de la poudre aux yeux.
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| du net |
Christian Bailly
Tous droits réservés
07/12/2025
dimanche 7 décembre 2025
Une goutte
jeudi 4 décembre 2025
Contemplation
Quand mon regard se pose
Sur ce que la nature veut m'offrir,
Les mots me viennent en prose,
Il me reste alors à les écrire.
Je la remercie pour sa générosité
Et je me dis la chance que j'ai.
Par l'émotion, je me laisse gagner;
Avec le monde, je fais la paix.
J'oublie des hommes, les querelles,
J'oublie de la terre, les colères,
J'oublie des politiques, les ficelles,
J'oublie tout ce qui a un goût amer,
Comme un enfant, je m'émerveille
De ce cadeau enrubanné d'espoir.
Un instant, je me mets en veille
Pour oublier, de la vie, l'illusoire...
Et je la contemple..
Christian Bailly
Tous droits réservés
01/02/2025
samedi 29 novembre 2025
Toi
Je regarde le monde,
Je regarde à droite,
Je regarde à gauche,
Devant, derrière,
Que vois-je ?
Ici, il pleut des bombes, elles coûtent des dollars,
Là, on les fabrique pour quelques liards,
Ici, je vois, gisant, des martyres,
Là, des tortionnaires que la haine inspire,
Ici, des esclaves, hommes, femmes, enfants,
Là, je vois leurs maîtres aux cœurs malveillants,
Ici, je vois des femmes violées, des enfants abusés,
Là, des hommes frustrés et ensauvagés.
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| La Guerre - Henri Rousseau |
Ici, sur le trottoir, je vois des camés morts,
Là, des trafiquants s'enrichir sans aucun remords,
Ici, je vois des tyrans s'accaparer tous les pouvoirs,
Là, des peuples, assujettis, perdre tout espoir,
Ici, je vois des hommes, ils fuient leurs malheurs,
Là, des réfugiés à qui l'on refuse un peu de bonheur.
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| Abdalla Al Omari |
Ici, des truands en cols blancs lavés de tout soupçon,
Là, des travailleurs licenciés poussés à la déraison,
Ici, je vois la terre saccagée, éventrée par les bombes,
Là, outragée, elle tremble, s'ouvre comme une tombe,
Ici, je vois la terre, lentement, mais sûrement, elle agonise,
Là, des bulldozers, sans vergogne, la brutalisent,
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| du net |
Ici, là, je ne vois que…
Mensonge et mauvaise foi,
Ambition, vol et corruption,
Larmes et misère,
Souffrance et mort,
Guerre et destruction.
Je regarde le monde,
Je regarde à droite,
Je regarde à gauche,
Devant, derrière,
Que vois-je ?
Je vois le mal danser sur les décombres
De ce monde en perdition.
Et là, au milieu de cet enfer,
Je vois l'aurore m'offrir ses promesses,
Et le couchant de sa grandeur nous offrir les largesses.
Je vois une rose éclore dans mon jardin,
Un enfant insouciant qui sourit à son destin,
J'entends, de deux colombes, le chant d'amour,
Au milieu du ricanement de la haine qui court
Qui court…
Qui court…
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| Siri Knoepffler - Aurore |
Et puis...
Et puis. je te vois, Toi !
Alors pour tout, je deviens aveugle et sourd,
Sauf pour l'amour de Toi...
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| du net |
vendredi 28 novembre 2025
Mots enfiévrés
Mon Amour,
Pour toi, j'écris ces poèmes à l'encre de nos plaisirs,
Ils scellent notre amour au fil des jours qui courent.
Nos chairs enflammées, pour un instant, s'épousent,
Je m'embrase alors comme un soleil d'été au levant.
Je ferme les yeux pour mieux sentir de ton corps,
Les morsures de l'amour.
Oui, celles qui subliment nos plaisirs partagés.
Elles font nos amours sensuelles et incandescentes.
Dans le méli-mélo torride de nos corps enfiévrés,
J'entends tes soupirs, ils sont le chant de tes désirs.
Ils font rimer mes mots dès que je prends ma plume.
Pour toi, Mon Amour, je les veux mirifiques, éternels,
Pour traverser la nuit des temps.
Je peux te dire avec mon cœur
Le sens des silences de mon amour.
Je les crie dans mes poésies jour après jour…
Les jours passent,
Ma passion reste intacte...
Que c'est bon de vivre cette expérience de vie !
Que c’est bon de partager mon destin avec le tien !
Je t’aime !
Photos et texte Christian Bailly
Tous droits réservés
05/02/2022
mardi 25 novembre 2025
L'étranger
Après être allé voir le film réalisé par François Ozon et ce qui me restait en tête de la lecture du livre d'Albert Camus, j'ai ressenti l'étrange besoin d'écrire ce poème.
Il fallait que je m'en libère...
Je vous laisse à votre lecture et à vos impressions.
Peu m'importe d'aimer,
Peu m'importe d'être aimé.
Peu m'importe l'amour,
Peu m'importe la haine.
Peu m'importe les hommes,
Peu m'importe le monde.
Peu m'importe de vivre,
Peu m'importe de mourir.
Peu m'importe la vie,
Puisqu' elle est absurde.
Nous devons à la vie, de mourir.
Nous devons à la mort, notre vie.
Ce n'est pas l'amour,
Ce n'est pas l'argent,
Ce ne sont pas les hommes,
Ni de croire en Dieu,
Ni de croire en la justice,
Qui donne un sens à la vie,
Puisque la vie n'a pas de sens.
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| du net |
Mais l'homme n'est rien, en réalité,
Rien qu'une poussière de l'univers,
Une misérable poussière,
Que le temps balaie d'un revers
Qu'il soit puissant ou misérable…
Je suis étranger à la vie,
Car elle est irrationnelle.
Nous occupons, en réalité,
Le temps qui nous reste
Avec l'amour ou la haine,
Avec l'argent et le pouvoir,
Avec Dieu et ses chimères,
Pour finir entre quatre planches,
Ou en volutes, dans un ciel gris.
L'homme, à peine né
Est déjà coupable,
Est déjà condamné à mort,
Quand la justice des hommes,
Elle, est si médiocre.
Je gratte les murs de ma prison.
Un dernier rayon de soleil dans les yeux.
Mon esprit s'envole derrière les barreaux.
Ici, je suis l'étranger.
Je quitte la vie sans regret ...
Je suis libre !
Christian Bailly
Tous droits réservés
01/11/2025
dimanche 23 novembre 2025
Otage
vendredi 21 novembre 2025
Automnale Sétoise
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| Photo de Jean-Marc Fernandez |
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| Photo de Christian Bailly |
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| Photo de Christian Bailly |
De ces messages d'insouciance.
Dans le silence, seulement brisé
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| Photo de Christian Bailly |
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| Photo de Christian Bailly |
| Photo de Christian Bailly |
Christian Bailly
Tous droits réservés
21/11/2025

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