J’ai coûté aux hommes bien des souffrances.
J’ai grandi au prix de fragiles existences.
Je ne compte pas le nombre de vies sacrifiées,
Dans des querelles ou des échauffourées.
J’ai résisté aux guerres, sans combattre,
Et d’illustres batailles, je ne fus pas le théâtre.
De passer seulement de main en main,
De seigneurs en vicomtes, fut mon destin.
Aujourd’hui, entre des mains secourables,
J’espère redevenir une ruine honorable,
Pour surprendre encore pour très longtemps
Les promeneurs et faire rêver les enfants
Texte et photos : Christian Bailly
Tous droits réservés
11/12/2024
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire