Un rayon lune traverse la nuit,
Délicatement se pose sur nos corps,
Dénudés, abandonnés dans le noir
De la chapelle de nos amours.
Tony De Carlo |
Dans le silence lourd de l'été,
Le temps semble en suspension.
Nos corps attendent impatiemment
Les banderilles acérées du désir.
Tony De Carlo |
Au fil de nos audaces lascives,
Les égarements de nos caresses
Fécondent le mascaret de nos envies,
Nichées dans nos entrejambes.
Tony De Carlo
Ton sexe, bientôt, se rengorge,
Se dresse, me défit tel un cobra.
J'ai tant faim de toi, mon amour,
Que pour moi, c'est du pain béni.
Tony De Carlo
Dans ma bouche, je l'apprivoise.
Il s'enhardit pour mieux m'envahir.
De sa hardiesse, il m'enflamme,
Avant de me cracher son venin.
Tony De Carlo
Déjà, ma chair exaltée, il parcourt,
Et dévaste mon âme fiévreuse.
Alors, je t'abandonne mon corps,
D'où s'échappe mon dernier soupir.
Sergey Sovkov
Christian Bailly
Tous droits réservés
16/12/2016
Bernard Denizot
RépondreSupprimerIl vient de te faire cela ? Veinard !
Répondre23 h
Kris Bailly
Bernard Denizot Non, ce n'est pas d'aujourd'hui mon cher Bernard... Mais j'en ai un gardé très bon souvenir de cette expérience là... Un moment de bonheur partagé avec vous maintenant. Bises de nous deux
William Bertin
RépondreSupprimerToujours de beaux texte et illustrations
Répondre5 h
Kris Bailly
William Bertin Merci William ! J'essaie toujours de faire découvrir de nouveaux artistes si possible gay. Bin après-midi
Michel Biart
RépondreSupprimerArt mexicain, cher poète ?
Répondre5 h
Kris Bailly
Michel Biart Oui je crois . Tony De Carlo. Je pense qu'il est Mexicain mais qu'il vit et expose aux US.
le feu partout dans ce poème
RépondreSupprimerOui mon ami ! Pour allumer mon homme, et vous par la même occasion ! ;-)
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