Sur notre couche,
votre corps s'abandonne
À le voir ainsi se soumettre,
déjà je ronronne
À voir si beaux mets
offerts à ma concupiscence,
Je ne puis plus
longtemps contenir mes sens.
De vous voir telle
une chienne en chaleur,
Efface mes derniers soupçons de pudeur,
Exaspère mes instincts de fauve en courroux ;
Je rugis de plaisir avant de fondre sur vous.
Efface mes derniers soupçons de pudeur,
Exaspère mes instincts de fauve en courroux ;
Je rugis de plaisir avant de fondre sur vous.
À tant de générosité,
je ne peux me dérober,
Je ne puis que vous offrir
mon hospitalité.
Ainsi, je suis fait,
je ne peux rien vous refuser,
Je vous propose votre
chair, de la travailler.
Comme il se doit,
comme un bon jardinier,
Je veux entretenir
votre fort joli jardinet,
Ou bien comme un
grand chef, vous cuisiner,
Et vous enfourner
gracieusement mon gibier.
Je vous promets de
mes fruits, vous régaler,
Vous goûterez et j'en
suis sûr y reviendrez.
À leur jus nul autre
pareil, je vous le certifie,
Sur l'honneur, son
appellation d'origine garantie.
Regardez comme pour
vous, il se rengorge.
Prenez-le, qu'il
habite votre profonde gorge !
Ne le fuyez pas, sa
loyauté vous est acquise,
Il se donnera à vous
d'une manière exquise.
Faites lui payer son
écu, à votre bon plaisir !
Ô mon amour ! Je veux
vous entendre jouir,
Et me rappeler pour
toujours de vos soupirs.
Christian Bailly
Tous droits réservés
05/10/2014
Merci mon ami pour ton passage sur ma page !
RépondreSupprimerBelle journée à toi
à bientôt !
Bise