dimanche 14 décembre 2025

Point P

 



du Net


Il tenait dans ses mains crispées,

Les joues fermes de ses fesses,

Qu’il avait très envie d’écarter,

Pour les ouvrir grandes à l’ivresse.


Gay Erotic Art by Nate DeRidder

 


Au cheminement d'un doigt,

Humide, débordant d’ardeur,

Puis de deux, aventureux, puis de trois

Hardis, à réclamer ses faveurs.

 

Gay Erotic Art by Nate DeRidder


À cette douce et libre insolence,

La fleur de l’amant s’ouvrit,

Pour lui offrir plus d’aisance,

Dans l’attente d’être investie.

 

Gay Erotic Art by Nate DeRidder

Sa rose, humide des rosées

De son désir d’être pénétrée,

S’épanouissait à ce doigté

Téméraire, avec docilité.


Gay Erotic Art by Nate DeRidder

 


Sans vergogne, il la fouilla,

À la recherche de son point P,

Pour enfin le trouver, là,

Au bout de son doigt effronté.


Gay Erotic Art by Nate DeRidder

 

À cette caresse, l’amant docile,

S’abandonna avec impudeur,

Son sexe arrogant et juvénile

Suintait d’humides ardeurs,


 

De ses entrailles outragées,

Il sentait monter sous la caresse

Savante, une onde inexplorée,

Lors de précédentes ivresses.


Waiting for some treatment - Daniel-Jaen

 

Soudain, son corps en entier,

Comme celui d'un cheval sauvage,

Se cabra pour lui faire goûter

De la jouissance, les ravages.


Julian Hsiung

 


Un mascaret de plaisir infini

Parcourut sa chair brûlante.

Un volcan méconnu surgit

De ses entrailles pantelantes.

 

De son phallus turgescent,

Jaillit, en une salve puissante,

Puis en flots surabondants,

Sa semence opalescente.

 

Des convulsions de plaisir

Ébranlaient son corps juvénile.

Repus, il allait enfin découvrir

De la petite mort, l’exil.


 


Sur ce corps béat, abandonné,

L’amant, déjà, se délectait,

Léchant le nectar déversé,

À la faveur de ses bienfaits.


Gay Erotic Art by Nate DeRidder

Christian Bailly

Tous droits réservés

13/12/2025












vendredi 12 décembre 2025

Pour l'amour de toi...

  

Pat Kelley


Quand l'aube se lève sur ton corps en désir,

Quand il auréole ta verge gorgée d'amour,

Quand ton sexe salue fièrement le lever du jour,

Alors, docile, j'attends d'en goûter les plaisirs.


Javier Trelis Sempere

Ainsi pointé vers les cieux comme une lance,

Il semble défier le monde qui se réveille.

Sans douter de sa puissance qui m'émerveille,

Il attend que je m'incline devant ses avances.


 

Gay Erotic Art by Nate DeRidder 


Il brûle de me voir à genoux en païen repenti,

Que je lui fasse mes sincères dévotions,

Avant de me faire l'aumône de sa passion,

De ta chair et de ton sang, cet extrait abouti.


Gay Erotic Art by Nate DeRidder 

 

Alors, à cet appel pressant, par ton amour suscité,

J'obtempère et je cède à mes viriles inclinations.

Je me consacre à lui, pour qu'il obtienne satisfaction,

Et qu'il me serve ce qui fait, que je lui suis si dévoué.


Gay Erotic Art by Nate DeRidder 

 

Pour l'amour de toi...





Christian Bailly

Tous droits réservés

09/12/2025

mercredi 10 décembre 2025

Jour de retour

 


Il est 6 heures...

Le jour se lève sur le jour de mon retour.

Les oiseaux me confirment la nouvelle.

Avec leurs guillerets chants d'amour.

Près de toi, la soirée sera bien plus belle.







La fraîcheur de l'aurore calme mes ardeurs,

Peu m'importe, tes bras sauront les réveiller.

Mon impatience me redonne de la vigueur,

Écarte les brumes de mon âme ensommeillées.







Pour moi, vivre loin de toi, ce n'est pas vivre,

D'une partie de moi, il me semble être amputé.

Pour oublier l'absence, il me faudrait être ivre.

Aux yeux de tous, je me sens une gueule cassée.







J'attends la bouffée d'air que sera mon retour.

Loin de toi, je suis seulement en mode survie.

Mon cœur est en insuffisance de ton amour.

Il compte toutes ces heures qui lui sont ravies.


Je t'aime...




Christian Bailly

Tous droits réservés

28/05/2025

mardi 9 décembre 2025

Mirage

  

À peine nouveau-nés

Et nous voilà vieillissant,

À ce triste sort, condamnés,

À nous voir déjà, trépassant.

 

Georges de La Tour   Le nouveau-né


Le temps nous dévore,

Arrache chaque seconde

À notre âme, à notre corps,

À notre vie pourtant si féconde.


Peter Paul Rubens - Saturne dévorant un de ses fils


Il dévore nos entrailles,

Bien avant les vers.

Eux, ils finiront le travail.

Et ils nous rendront à la terre.


Le cimetière de Château-Guibert par A.C. Nauleau -

 

De notre humble passage,

À vrai dire, il restera si peu.

Nous sommes un mirage,

Pour l'univers, de la poudre aux yeux.


du net 


Christian Bailly

Tous droits réservés

07/12/2025

dimanche 7 décembre 2025

Une goutte

 




Mon amour,

Je suis à toi, comme tu es à moi.

Je te donnerai tout de moi,

Et de mon cœur, et de mon âme...

Et de ma chair...

Prends et fais en bon usage, car je t'aime.


Tu es beau comme un dieu.

Je suis à tes pieds,

Près à recevoir de toi,

Les dons de ton corps sublimé par l'amour.


Je suis à toi comme tu es à moi,

Le serviteur de ton cœur, et de ton âme,

Et de ta chair...

Donne-toi à moi...

Donne-moi cet extrait de toi...

Le sublime de ton corps

En une goutte !

Le concentré de ton être...


Que cette goutte ignée 

Me brûle les entrailles !



Christian Bailly
Tous droits réservés
21/01/2023

jeudi 4 décembre 2025

Contemplation

 



 Quand mon regard se pose

Sur ce que la nature veut m'offrir,

Les mots me viennent en prose,

Il me reste alors à les écrire.



Je la remercie pour sa générosité 

Et je me dis la chance que j'ai.

Par l'émotion, je me laisse gagner;

Avec le monde, je fais la paix.




J'oublie des hommes, les querelles,

J'oublie de la terre, les colères,

J'oublie des politiques, les ficelles,

J'oublie tout ce qui a un goût amer,




Comme un enfant, je m'émerveille 

De ce cadeau enrubanné d'espoir.

Un instant, je me mets en veille 

Pour oublier, de la vie, l'illusoire...


Et je la contemple.. 






Christian Bailly 

Tous droits réservés 

 01/02/2025

samedi 29 novembre 2025

Toi

 




Je regarde le monde,

Je regarde à droite,

Je regarde à gauche,

Devant, derrière,

Que vois-je ?


Ici, il pleut des bombes, elles coûtent des dollars,

Là, on les fabrique pour quelques liards,

Ici, je vois, gisant, des martyres,

Là, des tortionnaires que la haine inspire,

Ici, des esclaves, hommes, femmes, enfants,

Là, je vois leurs maîtres aux cœurs  malveillants,

Ici, je vois des femmes violées, des enfants abusés,

Là, des hommes frustrés et ensauvagés.


La Guerre - Henri Rousseau


Ici, sur le trottoir, je vois des camés morts,

Là, des trafiquants s'enrichir sans aucun remords,

Ici, je vois des tyrans s'accaparer tous les pouvoirs,

Là, des peuples, assujettis, perdre tout espoir,

Ici, je vois des hommes, ils fuient leurs malheurs,

Là, des réfugiés à qui l'on refuse un peu de bonheur.


Abdalla Al Omari


Ici, des truands en cols blancs lavés de tout soupçon,

Là, des travailleurs licenciés poussés à la déraison,

Ici, je vois la terre saccagée, éventrée par les bombes,

Là, outragée, elle tremble, s'ouvre comme une tombe,

Ici, je vois la terre, lentement, mais sûrement, elle agonise,

Là, des bulldozers, sans vergogne, la brutalisent,


du net



Ici, là, je ne vois que…

Mensonge et mauvaise foi,

Ambition, vol et corruption,

Larmes et misère,

Souffrance et mort,

Guerre et destruction.



Je regarde le monde,

Je regarde à droite,

Je regarde à gauche,

Devant, derrière,

Que vois-je ?



Je vois le mal danser sur les décombres 

De ce monde en perdition.

Et là, au milieu de cet enfer,

Je vois l'aurore m'offrir ses promesses,

Et le couchant de sa grandeur nous offrir les largesses.

Je vois une rose éclore dans mon jardin,

Un enfant insouciant qui sourit à son destin,

J'entends, de deux colombes, le chant d'amour,

Au milieu du ricanement de la haine qui court

Qui court…

Qui court…

Siri Knoepffler - Aurore


Et puis...

Et puis. je te vois, Toi !

Alors pour tout, je deviens aveugle et sourd,

Sauf pour l'amour de Toi...


du net



Christian Bailly

Tous droits réservés

18/10/2025

 

vendredi 28 novembre 2025

Mots enfiévrés

 





 

Mon Amour,

Pour toi, j'écris ces poèmes à l'encre de nos plaisirs,

Ils scellent notre amour au fil des jours qui courent.



Lorsque qu'à l'aube naissante, nos corps se retrouvent,

Nos chairs enflammées, pour un instant, s'épousent,

Je m'embrase alors comme un soleil d'été au levant.

Je ferme les yeux pour mieux sentir de ton corps,

Les morsures de l'amour.



J'attends impatiemment les griffures de ton désir,

Oui, celles qui subliment nos plaisirs partagés.

Elles font nos amours sensuelles et incandescentes.

Dans le méli-mélo torride de nos corps enfiévrés,

S’échappent nos nuées ardentes.




Nous ne pensons qu'à la luxure de nos virils instincts.

J'entends tes soupirs, ils sont le chant de tes désirs.

Ils font rimer mes mots dès que je prends ma plume.

Pour toi, Mon Amour, je les veux mirifiques, éternels,

Pour traverser la nuit des temps.



Alors...

Je peux te dire avec mon cœur

Le sens des silences de mon amour.

Je les crie dans mes poésies jour après jour…


 

Mon Amour,

Les jours passent,

Ma passion reste intacte...

Que c'est bon de vivre cette expérience de vie !

Que c’est bon de partager mon destin avec le tien ! 

Je t’aime !


Photos et texte Christian Bailly

Tous droits réservés 

05/02/2022