samedi 3 mai 2025

Si je pouvais…




Mon Ami, Mon amour, Mon homme !


Si je pouvais compter le temps…

Le temps qui me reste…

J’aimerais le compter

En baisers,

En mots d'amour,

Pour oublier les années,

Les mois, les jours,

Les heures, les minutes,

Les secondes qui me séparent

De mon funeste départ,

De l’instant fâcheux

Où je devrais te quitter.




J’aimerais le compter, ce temps…

En bonheur de vivre avec toi,

En jours à passer près de toi,

En pas faits à tes côtés,

En grains de sable sous tes pieds,

En poésies

que tu m'inspires.





J’aimerais compter ce temps,

En étreintes,

En vagues de désirs

Qui nous submergent,

En nuits d'amour et d'ivresse

Qui nous épuisent,

En matins câlins

Qui nous surprennent,

En distance parcourue sur ton corps

Par mes caresses,

En désirs, en plaisir,

En jouissances,

Et connaître de la petite mort,

La morsure,

Autant de fois qu'il faudra

Pour ne pas voir venir

La véritable faucheuse.




J’aimerais compter ce temps…

En étoiles qui brillent dans tes yeux

Quand tu me désires,

En larmes de bonheur

Quand tu me fais heureux,

En soupirs, en gémissements,

En plaintes,

Quand doucement, tu me tortures.




Je voudrais compter ce temps précieux

En « je t'aime » tout simplement.

Mon ami, Mon amour, Mon homme,

Il me tarde d'être ton homme devant les hommes...



Texte et photos Christian Bailly
Tous droits réservés 
15/01/2022

Le pont suspendu de Cézy

 

Adeline Thomas


Dans l'aurore naissante,

Des brumes opalescentes,

Le fleuron historique du village,

Surgit, sublime le paysage.


Adeline Thomas


Avec élégance, il enjambe

Du matin, au soir qui flambe,

L'onde qui flâne à ses pieds,

Apaisée, sans même sourciller.


Adeline Thomas


Fermement ancré dans sa terre,

Il a traversé toutes les guerres,

Réunissant les deux rives,

Où tout un monde s'active.


Adeline Thomas


Élancés vers l'azur, les piliers 

Veillent sur l'entrée du tablier

Qui s'élance avec assurance

Au-dessus des eaux en errance.



Frédéric Valdi


Sauvé des griffes du temps,

Il ressuscite aguerri et pimpant.

Des villageois, il fait le bonheur

Tous fébriles de fêter avec ferveur... 


Benoît Delaisse



Un pont réhabilité et rajeuni,

Entre  le passé et aujourd'hui,

Entre aujourd'hui et l'avenir,  

Pour les hommes, à jamais, les réunir


Adeline Thomas


Christian Bailly

Tous droits réservés 

03/05/2025


Cézy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cézy se tient sur la rive gauche de l'Yonne à 5 km en aval du centre de Joigny. La commune s'allonge le long de la rivière, suivant la courbe d'un méandre ; elle inclut une partie de la rive droite de la rivière, les Hectares, s'étendant en un point jusqu'au chenal appelé « dérivation de Joigny[1] ». Un pont suspendu enjambe l'Yonne, reliant Cézy à l'île de l'Entonnoir en direction de Saint-Aubin-sur-Yonne en rive droite.

https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9zy

Premier Mai

 


Alors même que les jeunes feuilles, à peine, éclosent,

Que le soleil, encore timide, repousse l'hiver morose,

Sous le tapis de feuilles mortes, prêtes à bientôt se briser,

Une multitude se réveille des froideurs qui l'ont enkylosée.





 
Parmi ce monde qui grouille de vie et d'un indicible espoir, 

Le bonheur germe en silence pour éclore en perles d'ivoire,

Des bienfaits de la tiédeur filtrée par la canopée en devenir, 

Il tire la force de soulever les corps morts destinés à pourrir.




Jour après jour, de l'humus, ces brindilles fragiles émergent, 

Pour, à la date dite, nous offrir leur innocence de vierge. 

Un tapis émeraude recouvre les restes d'une génération

Qui a fait son temps, pour voir éclore une nouvelle saison.



Au premier jour de mai, alors que les hommes se réjouissent,

Ces brindilles graciles, nimbées de bonheur, s'épanouissent 

Pour devenir les emblématiques messagères des travailleurs,
 
En ce moment de revendications pour un monde meilleur...



Christian Bailly
Tous droits réservés 
01/05/2025

samedi 26 avril 2025

Loufoquerie

 

Hier, dans la soirée,
Le soleil est tombé
Dans une flaque d'eau.
Ce n'est vraiment pas rigolo!




Même si ce n'est pas nouveau,
Pour lui d'avoir les pieds dans l'eau !
C'est qu'ici, dans notre contrée
Nous ne sommes pas habitués.



Alors, j'ai voulu le ramasser,
Il m'a fait un clin d'œil, le futé !
Et au loin, il s'est carapaté…
Alors j'ai marché, marché...



Mais avant moi, il s'est couché,
Avant que je n'aie pu le rattraper.



Ce matin, quand je me suis levé,
Il était déjà derrière moi, pressé !




Alors, je me suis arrêté,
Et c'est lui qui m'a devancé.



Il m'a complètement ignoré…
Alors, j'ai couru pour le rattraper,
Mais derrière un nuage, il s'est caché,



Je l'ai cherché, cherché…
Jusqu'à la nuit tombée…
Je ne l'ai pas retrouvé,

Du coup, je suis rentré,
Et je suis allé me coucher…
Avec la couette, je me suis camouflé,
En me disant, amusé,
Qu'il ne pourrait jamais me trouver
Mais que j'étais devenu en vérité…
Un poète complètement toqué !

Un poète qui "touche la Bombe*" !


Franck Vidal

*Locution verbale typiquement sétoise qui signifie être fou. Déraisonner complètement.

Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés 

26/04/2025

mercredi 23 avril 2025

J'ai dans le coeur

 


J'ai dans le cœur,

Un refrain de jeunesse,

Qui me rappelle des moments d'ivresse.



J'ai dans le cœur,

Des champs de blés en herbe,

Au milieu desquels trônait une princesse.

Photo Christian Bailly

J'ai dans le cœur,

Nos rêves brodés d'innocence,

Ils ont bercé nos années d'adolescence.



J'ai dans le cœur,

Tous ces bons moments partagés,

Je te les dois. Tu sais, je n'ai pas oublié.

Liliane Paumier



Elle est toi cette poésie !

Elle est à nous cette poésie !



J'ai dans le cœur,

Nos espoirs longtemps contrariés,

Ce que nous croyions inespéré, se réaliser.



J'ai dans le cœur,

Deux belles roses dans notre jardin,

Preuve que notre amour ne fût pas vain.


Hilary Gomes

J'ai dans le cœur,

Leurs yeux brillants et leurs sourires,

Nous étions si heureux de les voir grandir.



J'ai dans le cœur,

Des instants de pur bonheur,

Qui me font oublier de la vie mes rancœurs.


Photo Christian Bailly


Elle est toi cette poésie !

Elle est à nous cette poésie !



La vie nous a joué bien des tours,

Mais je n'en regrette pas tous les détours.

Le présent bien souvent nous échappe,

Comme du sable fin entre les doigts,

Pour construire une montagne de souvenirs,

Qu'il est bon de revisiter quand les années s'enfuient...

Oubliés...

Emportés par la marée du temps,

Les disconvenue, les mauvais pas.

Ainsi va…

Ainsi va la vie…

Ainsi va le temps…

Du net

J'ai dans le cœur cette poésie,

Elle est à toi cette poésie !

Elle est à nous cette poésie

Que j'ai dans le cœur!

Sylvie ADAOUST.

 

à celle qui a partagé ma vie pendant 34 ans


Christian Bailly

Tous droits réservés 

25/11/2022

Ténèbres

 

Le Bien et le Mal - Victor Orsel





Il est trop tard, le bien a fini par lâcher prise,

Il a perdu définitivement l’inéquitable combat.

Du malin, il est véritablement sous l'emprise…

Notre monde gangréné arrive à son trépas !



Les hommes ont voulu jouer avec le feu,

Ils ont fait de notre monde un véritable enfer.

L'ombre du mal plane dans nos cieux,

Les rayons du soleil peinent à toucher terre.



Aux diables, aux fourbes et aux brigands

Veuves, orphelins, innocents sont leurs proies.

Ils se partagent les tout derniers survivants,

Dont ils font les nouveaux adeptes de leur foi.



Une foi, sans foi ni loi, qui nous ensauvage.

Bientôt, la terre ne sera plus qu'un désert.

Minos, Eaque et Rhadamanthes seront les pages

D'Hadès, de sa cour de corrompus et de pervers.



Aux âmes perdues, le prix de leur déchéance.

Notre paradis, notre Jardin d'Éden, volatilisé !

De notre inconséquence voici l'échéance !

Nous la devons à l'orgueil, la haine et la cupidité.



Sur notre terre brûlée, ne régneront que le malin,

Ses féroces disciples et ses va-t-en-guerre.

Pour renaître de ses cendres, se refaire un destin,

Notre monde devra avoir la patience des millénaires…


Christian Bailly
Tous droits réservés
26/03/2024

vendredi 18 avril 2025

Fantasme, sur la plage abandonnée




Alors que je foulais le sable fin,

Le feu des derniers rayons

Plongeant dans l'horizon,

Réveillait mes virils instincts.


Jack Smith


Emporté par mes envies,

Mon corps s'encanaillait,

Mes désirs me tenaillaient,

Au plaisir, ils m'invitaient.


Mcicconnet


Sur ma peau dénudée,

Le soleil, à son couchant,

Me rendait plus gourmand,

Encore plus enflammé.


GoodvinNerko


La brise, me caressait,

Elle semait la tempête,

Sur ma chair en quête.

Salope, elle se faisait.


GoodvinNerko


Du crépuscule, drapé,

Mon cul débauché,

Impudique et effronté,

Attendait de se faire violer


GoodvinNerko


Quand, emporté par le vent,

Un beau mâle, aux abois,

Me couvrit et fit de moi.

Sa putain, sans ménagement.


du net


Les vagues, de leur chant,

Couvraient mes gémissements,

Rythmaient les mouvements

De la dague de mon amant.


Hongtao-Art Studio


De son flux et son reflux,

J'en acceptais les forfaits,

Afin de goûter les bienfaits,

De son séminal afflux.


Mats Eriksson



J'attendais avec impatience

De recevoir sa sentence,

Les feux de sa semence,

Les larmes de la jouissance.


Sergey Sovkov


De sa verge dure et violente,

Me venait ma petite mort,

Il remplit, en un temps record,

Mes entrailles pantelantes.


John Tarantola


De son foutre, mon cul fut noyé

Tandis que mon sexe, en pleurs,

Exprimait tout mon bonheur

De jouir, sur le sable mouillé.



Sur la plage déserte, gisants,

Nos corps lourds et repus,

Embrassèrent les nues,

D'un regard reconnaissant.


Peter Paul Rubens


Vénus, au firmament,

Tenait ses promesses...

À elle, toutes les ivresses.

De nos virils emportements !



Christian BAILLY
Tous droits réservés
17/04/2025