samedi 26 avril 2025

Loufoquerie

 

Hier, dans la soirée,
Le soleil est tombé
Dans une flaque d'eau.
Ce n'est vraiment pas rigolo!




Même si ce n'est pas nouveau,
Pour lui d'avoir les pieds dans l'eau !
C'est qu'ici, dans notre contrée
Nous ne sommes pas habitués.



Alors, j'ai voulu le ramasser,
Il m'a fait un clin d'œil, le futé !
Et au loin, il s'est carapaté…
Alors j'ai marché, marché...



Mais avant moi, il s'est couché,
Avant que je n'aie pu le rattraper.



Ce matin, quand je me suis levé,
Il était déjà derrière moi, pressé !




Alors, je me suis arrêté,
Et c'est lui qui m'a devancé.



Il m'a complètement ignoré…
Alors, j'ai couru pour le rattraper,
Mais derrière un nuage, il s'est caché,



Je l'ai cherché, cherché…
Jusqu'à la nuit tombée…
Je ne l'ai pas retrouvé,

Du coup, je suis rentré,
Et je suis allé me coucher…
Avec la couette, je me suis camouflé,
En me disant, amusé,
Qu'il ne pourrait jamais me trouver
Mais que j'étais devenu en vérité…
Un poète complètement toqué !

Un poète qui "touche la Bombe*" !


Franck Vidal

*Locution verbale typiquement sétoise qui signifie être fou. Déraisonner complètement.

Texte et photos Christian Bailly

Tous droits réservés 

26/04/2025

mercredi 23 avril 2025

J'ai dans le coeur

 


J'ai dans le cœur,

Un refrain de jeunesse,

Qui me rappelle des moments d'ivresse.



J'ai dans le cœur,

Des champs de blés en herbe,

Au milieu desquels trônait une princesse.

Photo Christian Bailly

J'ai dans le cœur,

Nos rêves brodés d'innocence,

Ils ont bercé nos années d'adolescence.



J'ai dans le cœur,

Tous ces bons moments partagés,

Je te les dois. Tu sais, je n'ai pas oublié.

Liliane Paumier



Elle est toi cette poésie !

Elle est à nous cette poésie !



J'ai dans le cœur,

Nos espoirs longtemps contrariés,

Ce que nous croyions inespéré, se réaliser.



J'ai dans le cœur,

Deux belles roses dans notre jardin,

Preuve que notre amour ne fût pas vain.


Hilary Gomes

J'ai dans le cœur,

Leurs yeux brillants et leurs sourires,

Nous étions si heureux de les voir grandir.



J'ai dans le cœur,

Des instants de pur bonheur,

Qui me font oublier de la vie mes rancœurs.


Photo Christian Bailly


Elle est toi cette poésie !

Elle est à nous cette poésie !



La vie nous a joué bien des tours,

Mais je n'en regrette pas tous les détours.

Le présent bien souvent nous échappe,

Comme du sable fin entre les doigts,

Pour construire une montagne de souvenirs,

Qu'il est bon de revisiter quand les années s'enfuient...

Oubliés...

Emportés par la marée du temps,

Les disconvenue, les mauvais pas.

Ainsi va…

Ainsi va la vie…

Ainsi va le temps…

Du net

J'ai dans le cœur cette poésie,

Elle est à toi cette poésie !

Elle est à nous cette poésie

Que j'ai dans le cœur!

Sylvie ADAOUST.

 

à celle qui a partagé ma vie pendant 34 ans


Christian Bailly

Tous droits réservés 

25/11/2022

Ténèbres

 

Le Bien et le Mal - Victor Orsel





Il est trop tard, le bien a fini par lâcher prise,

Il a perdu définitivement l’inéquitable combat.

Du malin, il est véritablement sous l'emprise…

Notre monde gangréné arrive à son trépas !



Les hommes ont voulu jouer avec le feu,

Ils ont fait de notre monde un véritable enfer.

L'ombre du mal plane dans nos cieux,

Les rayons du soleil peinent à toucher terre.



Aux diables, aux fourbes et aux brigands

Veuves, orphelins, innocents sont leurs proies.

Ils se partagent les tout derniers survivants,

Dont ils font les nouveaux adeptes de leur foi.



Une foi, sans foi ni loi, qui nous ensauvage.

Bientôt, la terre ne sera plus qu'un désert.

Minos, Eaque et Rhadamanthes seront les pages

D'Hadès, de sa cour de corrompus et de pervers.



Aux âmes perdues, le prix de leur déchéance.

Notre paradis, notre Jardin d'Éden, volatilisé !

De notre inconséquence voici l'échéance !

Nous la devons à l'orgueil, la haine et la cupidité.



Sur notre terre brûlée, ne régneront que le malin,

Ses féroces disciples et ses va-t-en-guerre.

Pour renaître de ses cendres, se refaire un destin,

Notre monde devra avoir la patience des millénaires…


Christian Bailly
Tous droits réservés
26/03/2024

vendredi 18 avril 2025

Fantasme, sur la plage abandonnée




Alors que je foulais le sable fin,

Le feu des derniers rayons

Plongeant dans l'horizon,

Réveillait mes virils instincts.


Jack Smith


Emporté par mes envies,

Mon corps s'encanaillait,

Mes désirs me tenaillaient,

Au plaisir, ils m'invitaient.


Mcicconnet


Sur ma peau dénudée,

Le soleil, à son couchant,

Me rendait plus gourmand,

Encore plus enflammé.


GoodvinNerko


La brise, me caressait,

Elle semait la tempête,

Sur ma chair en quête.

Salope, elle se faisait.


GoodvinNerko


Du crépuscule, drapé,

Mon cul débauché,

Impudique et effronté,

Attendait de se faire violer


GoodvinNerko


Quand, emporté par le vent,

Un beau mâle, aux abois,

Me couvrit et fit de moi.

Sa putain, sans ménagement.


du net


Les vagues, de leur chant,

Couvraient mes gémissements,

Rythmaient les mouvements

De la dague de mon amant.


Hongtao-Art Studio


De son flux et son reflux,

J'en acceptais les forfaits,

Afin de goûter les bienfaits,

De son séminal afflux.


Mats Eriksson



J'attendais avec impatience

De recevoir sa sentence,

Les feux de sa semence,

Les larmes de la jouissance.


Sergey Sovkov


De sa verge dure et violente,

Me venait ma petite mort,

Il remplit, en un temps record,

Mes entrailles pantelantes.


John Tarantola


De son foutre, mon cul fut noyé

Tandis que mon sexe, en pleurs,

Exprimait tout mon bonheur

De jouir, sur le sable mouillé.



Sur la plage déserte, gisants,

Nos corps lourds et repus,

Embrassèrent les nues,

D'un regard reconnaissant.


Peter Paul Rubens


Vénus, au firmament,

Tenait ses promesses...

À elle, toutes les ivresses.

De nos virils emportements !



Christian BAILLY
Tous droits réservés
17/04/2025

 


mercredi 16 avril 2025

Sur ton rivage

 




Vois mon âme vagabonde !

Sur ton rivage, elle gronde,

De voir ainsi notre monde,

Devenir une bête immonde,

Incontrôlable et furibonde,

Qui chaque jour féconde,

Une plaie déjà trop profonde.

Inexorablement, outre-tombe,

Elle emportera tout le monde...





Christian BAILLY
Tous droits réservés
24/11/2021

Avec le temps



du net



Avec le temps

Ils sont devenus comme deux vieux lions,

Mais ils sont loin d'être à court d'imagination.

Pour s'aimer et partager de bons moments

De tendresse, nul besoin d'être performants.



De leurs corps pesants, émane, cette force tranquille,

Et cette vitalité qu'il ne faut point qu'ils gaspillent.

Ils ont appris à gérer la tension de leurs désirs,

Ils savent se transporter vers de mutuels plaisirs.



De leur jeunesse, ils ont encore un peu la robustesse,

Même si elle s'est enveloppée malgré leurs prouesses

Mais cela ne les empêche pas de rugir de plaisir.

De leur âge, certes, ils n'ont vraiment pas à rougir.



De leur amour, ils savent partager toutes les saveurs,

Et ensemble prendre le chemin qui mène au bonheur.

Ce bonheur, par le passé, était proscrit pour eux,

Aujourd'hui, ils savent le prix de leurs jours heureux.


du net



Quand vient enfin le matin, l'heure du lever,

De se retrouver l'un contre l'autre enchevêtrés,

Leurs effluves de vieux mâles réveillent leurs instincts,

Cette inclination qui a géré à jamais leurs destins.



Alors s'éveille le génie de leur amour passion,

Il leur a fait oublier, du temps, les manifestations.

Et c'est comme deux vieux lions amoureux.

Qu'ils apaisent leurs appétits licencieux.



Sur eux,

Sur leur amour,

Le temps ne semble pas avoir d'emprise...


Raphael Perez


Christian Bailly
Tous droits réservés
06/12/2024

jeudi 10 avril 2025

Debout !!

 


by abrekgiorgi




Alors que l'aube s'est évanouie depuis longtemps,

Nous sortons en douceur de la torpeur de nos rêves,

Nos corps encore alanguis par la durée de cette trêve,

Les paupières encore lourdes du sable du couchant.



À tâtons, nos corps chauds se cherchent sous la couette,

Nos mains s'égarent sans se perdre, sur nos chairs.

Déjà, elles parlent de plaisir qu'elles ne veulent plus taire.

Nous nous laissons envahir par cette matinée douillette.


by yunome69






Nos caresses, toujours plus savantes, s'enhardissent,

Éveillent nos sens, toujours à l'affût d'un peu d'effervescence,

À ce ravissement sensuel, nous donnons de l'aisance,

À ce jeu-là, si bien intentionnés, nos désirs se réjouissent.


du net


Nous négligeons le temps, et finalement, il nous oublie.

La grasse matinée s'étire sans le moins du monde s'inquiéter,

Jusqu'à ce que notre ventre, négligé pendant ces festivités,

Se rappelle à nous, crie famine, et le bon ordre, il rétablit !


Jon Wassom


"Allez, debout ! " Hurle-t-il des profondeurs de nos entrailles...

Nous séparons nos corps repus de plaisir et de bonheur,

C'est comme un déchirement pour nos âmes et nos cœurs,

Mais à bien y penser, finalement, la faim nous tenaille…



By channingspinups


Texte et photos Christian Bailly
Tous droits résrvés
05/03/2025