samedi 31 août 2024

Dans tes broussailles


 

Là, au milieu de tes broussailles,

Je trouvais un petit animal,

À qui je ne voulais pas de mal

Pour moi, je voulais qu’il trésaille.


du net


Dans cette forêt si épaisse

Il se sentait tellement abandonné,

Alors, bien sûr, je n’ai pas résisté.

J’ai tout fait pour qu’il renaisse


Louis Runemberg



De mes caresses, je l’ai cajolé,

De mes léchouilles, je lai amusé,

Et bien vite, je l’ai vu se lever

Et s’offrir à moi avec sincérité



CHRIS HEMSWORTH


Alors, de ma bouche, enveloppé

Il a très vite terminé sa croissance

Et il a affirmé sa virile prestance.

J’appréciais sa raideur et sa vitalité



du net

Là, au milieu de tes broussailles,

Il trônait, tel un sceptre royal.

Pour mes expertes bontés buccales

Il me fit don de ces semailles.


Royo Liu



Je me rassasiai de ton voluptueux

Fumet de mâle, avec bonheur,

En appréciait la douceâtre saveur,

Avant qu’il ne regagne tes broussailles...


Christian Bailly 
Tous droits réservés
23/08/2024

jeudi 15 août 2024

Un cœur en hiver

 Sculpture de Marie Claude Meyer

Elle participe régulièrement à des expositions à Sète.

Cette œuvre est son premier sujet masculin.

Son compteFacebook: https://www.facebook.com/marieclaude.meyer.16



De te voir figé dans la douleur,

Je cherche à réchauffer ton cœur

Glacé par bien trop de rancœur.


L'hiver, brusquement, c'est posé sur lui,

Pour une longue nuit d'agonie.

Depuis, il bat au ralenti, en survie,


Dans un palais de glace,

Où de guerre lasse,

Il n'espère de la vie aucune volte-face.


Meurtri par tant de froidure,

Dans ton sein, la douleur perdure

Creuse ses profondes engelures.


Plus de frisson, ni même de passion,

Mais l'attente d'une sage rémission,

D'une lente et décisive guérison.


De cette douloureuse agonie,

Je voudrais tant être celui qui te guérit

Celui qui sauvera ton cœur endolori,



Faire de toi, de mon âme, le seigneur,

De mon corps le profanateur,

Devenir ton humble salvateur,



Pour te faire oublier, de l'hiver, les mauvais tours,

Préparer le Printemps, le retour des beaux jours,

Enfin, te redonner le goût de l'Amour.


Christian Bailly
Tous droits réservés
11/02/2010

dimanche 11 août 2024

À l’heure de la sieste


D'une bonne sieste, il est enfin l'heure,

Alangui, sur le canapé, il s'est assoupi

Malgré son cuisant désir inassouvi.

Impatiemment, il attend son heure...


Pat Kelley


Il offre à la vue, sa croupe généreuse,

Indécente, comme celle d'une chienne,

À qui voudra, au plus tôt, la faire sienne,

Ou la titillera d'une langue baveuse.



Raphael Perez


Qui aura l'audace de glisser sa main,

Pour une chatterie hardie et savante ?

Qui risquera une caresse pénétrante,

Et écartera ce cul insolent de putain ?



Yana Yangol


Qui osera cette sublimissime gâterie,

Ce baiser tellement osé, cette pépite,

Qui fait s'ouvrir les portes interdites,

À tous les désirs, à toutes les envies ?



Sleeping guy - Du net


Qui donc osera le sortir de sa torpeur,

Le torpiller avec son sexe téméraire ?

Avec virilité, qui en fera son affaire,

Osera, morbleu, lui faire cette fleur ?


Jason Ebrahimi


Il n'y a qu'un pas du rêve à la réalité,

Sûr, il ne tardera pas à être franchi.

Bientôt, de son feu, il sera affranchi.

L'incendie, par un mâle, sera maîtrisé.


****


Dans l'ombre, de cette Odalisque au masculin,

L'amant fou d'amour et de désir, se satisfait.

Pourquoi ne pas succomber à de tels attraits,

N'est-il pas l'heure de profiter de ce festin ?



Royo Liu


Déjà, il se penche, de ses mains, il écarte

Cette gorge de chair intime, déjà humide,

Où se cache une grotte profonde et avide

De visiteurs prêts à abattre leurs cartes.


Jason Ebrahimi


Avec sa langue curieuse, déjà, il soigne

Cette rose qui ne demande qu'à s'épanouir.

De cette douceur, elle semble se réjouir,

De plaintifs gémissements en témoignent.



L'amant ondule déjà sous la vague du désir.

Il appelle la concrétisation du mâle en rut,

Ce fier aiguillon qui fera de lui une pute.

Déjà, il sent de la déchirure, l'unique plaisir.



Royo Liu



Pourtant, il se réjouit de ses chairs écartelées,

De ce don ultime de soi qu'il fait à son aimé.

Il comble les vides de sa chair, de sa destinée.

Son corps devient un réceptacle de volupté.




Alors que l'aimé lâche sa lave incandescente,

Dans ses entrailles, un mascaret l'engloutit.

Son corps se vide autant que l'amour le remplit.

Avant de sombrer dans une petite mort stupéfiante…



Raphael Perez




Christian Bailly

Tous droits réservés

11/08/2024