dimanche 23 juin 2024

Rêveries


Sur la plage dorée par le soleil couchant,

Loin de toi, j'attends que passe le temps.

J'écris ton prénom, en lettres capitales,

Au bord des vagues ; à mes pieds, elles s'étalent.


du net

 

Sur le sable chaud, nu, je me suis allongé,

Par mes rêveries, je me laisse transporter.

Là, ce que je voudrais tant partager avec toi,

Je le contemple, le corps et le cœur en émoi.


Yaroslav Sobol

 

Sous la brise pourtant légère, je frisonne.

J'oublie le temps ; pour toi, je m'abandonne.

Je sens sur moi, lascive, se poser ton image

Je veux bien croire à tout prix à ce mirage.


Germa Marquez

 

À la pensée de tes caresses, de tes baisers,

Tout enflammé, comme un jeune premier,

Mon corps fait l'aumône, réclame son dû,

D'être aux ardeurs de ton désir confondu.


Beach Nude Sunbathing Guy Painting - Mark Toffoli

 

Je rêve des folies que nous ferions à deux.

J'imagine le vent marin dans tes cheveux,

Le soleil mordoré, se déposer sur ta peau.

Des vagues aimantes, sur nous, les assauts.


by Mojo  - After Dark

 

Elles enveloppent nos désirs impertinents

De leurs vigoureux et sensuels traitements,

Unissent nos corps dans leurs bouillons,

Elles donnent à nos cœurs ivres le tourbillon.


James  Griner

 

Je rêve aussi aux jours qui nous rapprocheront,

Où, paisiblement, ensemble, nous vieillirons.

À mon grand regret, je te montrerai le chemin,

Mais grâce à toi, j'en oublierai le temps assassin.




Christian Bailly

Tous droits réservés

03/11/2011

vendredi 7 juin 2024

Comme Icare



 Marcin Otapowicz, b. 1978, Icarus, 2022, wood on wood


Après m'être égaré 

Corps et âme

Dans le dédale de ma vie,

Comme Icare,

Je veux me brûler les ailes 

À ton amour 

Qui rayonne et me consume, 

Pour tomber à tes pieds.

Pour le reste de mon destin 

Tu seras mon soleil. 



Christian Bailly 

Tous droits réservés 

Je certifie que ce poème n'a pas été écrit par une IA 

07/06/2024

dimanche 2 juin 2024

Le jardin de mes félicités

Illustrations  - Jason Ebrahimi




Il y a des nuits, des nuits, et des nuits sans lune,

Je ressentais de ma vie terne, toutes les lacunes.

À mes constantes attentes, j'attendais une réponse.

Je voyais ma destinée tel un buisson de ronces.




Un jour de juin, j'empruntais un périlleux chemin,

Bordé d'épines, pour arriver à la porte d'un jardin,

Caché au fond de mon âme sombre et damnée,

Pourtant, à le découvrir, je cultivais mes pensées.





Alors que ma conscience m'avait retenu au loin,

Cette fois, mon cœur se risqua, il guida ma main,

Enfin, je me permis cette déraison d'être indiscret,

Je poussais la porte défraîchie de ce jardin secret.





Par le temps passé, avec soin, il avait été défriché,

Je découvris un champ de blé mûri par les années,

Radieuses, deux églantines y prenaient la pose,

Sous un bosquet, une précieuse rose y était éclose.






J'avoue, je n'osais la cueillir, de peur de la froisser.

Cependant, elle me piqua, de son épine aiguisée,

Par son ardeur, sur le champ, je fus transpercé.

J'aurais accepté ce supplice, toute une éternité.






De mon âme martyrisée, de mon corps meurtri,

De mon cœur transi, depuis si longtemps contrit,

Coula, en larmes opalescentes, mon bonheur.

De cet enchantement, je percevais déjà la lueur,




Bientôt, j'en tirais enfin cette enthousiaste volonté

D'avancer sur le chemin de ma nouvelle destinée.

Depuis, je reconnais, malgré les saisons passées,

Être devenu un jardinier chevronné et passionné.





Je trouve toujours dans mon jardin des félicités,

Le champ incontournable et fleuri de mes voluptés.

Chaque jour, je viens cueillir de l'amour le sacré.

Je le dis, pour moi, ce jardin n'a plus aucun secret.





Mon amour, Mon Prince, Mon Adoré

Tu es, à jamais, mon jardin secret,

Caché au fond de mes pensées,

Et jamais, jamais je ne t'oublierai…



Christian Bailly

Tous droits réservés

08/04/2023