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Hongtao Huang |
Quand tu me sors des abîmes de la nuit,
Que tu me délivres de mon sommeil,
Avec la délicatesse de tes caresses,
Alors, je sens mon désir qui se réveille.
Au creux de mes reins abreuvés de mon rêve,
Hanté des chimères sensuelles et érotiques,
Qui hantent mon corps pourtant assoupi.
Je sens ta main se promener sur mon sexe,
Pour le sortir de sa torpeur qu'il simule.
Déjà, il vibre sous tes doigts agiles et espiègles,
Et peu à peu manifeste sa virile vigueur.
Tu le harcèles, tu l'exacerbes, le pousse à bout,
Loin de battre en retraite, il se ragaillardit.
Il en redemande plus encore pour être satisfait.
Tes mains font semblant de ne pas comprendre.
Alors mon sexe se cabre, mes reins se cambre,
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Hongtao Huang |
De fait, elles abandonnent la place aux miennes.
Impatientes, mes mains empoignent ce fripon,
Tandis que ma bouche s'empare de la tienne.
D’une main ferme, tu t’agrippes à mes couilles,
Tandis que de l'autre, tu excites mes tétons,
Pour m'exhorter à me branler et à jouir.
Frénétiquement, je m'affaire à mon plaisir,
Plus rien d'autre ne semble avoir d'importance.
De mon bas-ventre, je sens monter ma sève,
Et dans un dernier va-et-vient, je me libère.
Mon corps tétanisé expire sa dernière salve
À me couper le souffle ; dans tes bras, j'agonise...
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Nick Mantlo-Coots |